« Un logotype, est un symbole graphique, ou un ensemble de symboles graphiques utilisés pour identifier une entreprise, une organisation ou une marque ». Il est souvent utilisé comme une image de marque et est généralement le premier élément visuel que les consommateurs associent à une entreprise ou une marque. Les logos peuvent être constitués de lettres, de chiffres, de formes géométriques, d’images ou de combinaisons de ces éléments. Ils peuvent être conçus pour être utilisés sur des supports numériques ou imprimés, tels que les sites web, les cartes de visite, les publicités, les emballages, les panneaux d’affichage, etc. Le but d’un logo est de créer une image de marque mémorable et reconnaissable, qui peut aider les consommateurs à se rappeler de l’entreprise ou de la marque et à la différencier de la concurrence.
FAQ : Un logotype doit-il toujours comporter un symbole ?
Oui et non. Non, un logotype n’a pas toujours besoin de comporter un symbole. Un logotype peut être constitué uniquement de texte, du nom de la marque. C’est le cas de Coca-Cola ou de Google pour ne citer que les plus célèbres. Dans ces cas, la typographie utilisée nécessairement sur-mesure, et l’univers graphique qui l’engloble sont conçues pour être immédiatement reconnaissables et mémorisables. Dans le cas le nom est le symbole, on parle de « mot-symbole » ou wordmark en anglais. En ce sens, oui, un logotype comporte toujours un symbole, si l’on inclut le nom typographique lui-même.
FAQ : Est-il plus efficace de disposer d’un symbole autre que le nom lui-même ?
Utiliser un symbole peut aider à renforcer l’identité visuelle de la marque et à la différencier des autres marques. Tout dépend des objectifs et des valeurs de la marque, ainsi que de la manière dont elle souhaite être perçue par le public. Le choix de concevoir un logo avec ou sans symbole dépendra donc de la stratégie de communication de la marque et des objectifs visuels qu’elle souhaite atteindre.
Cela étant dit, les marques qui utilisent leur nom comme symbole utilisent généralement un fragment de ce nom comme symbole secondaire. Cette pratique est devenue quasiment obligatoire avec le règne du digital où les « icônes » sont indispensables, a fortiori sur mobile. L’usage le plus naturel est celui de la première lettre du nom de la marque. On parle alors de monogramme. C’est le cas récent de PayPal, dont le logo est un « mot-symbole », mais qui utilise son initiale comme monogramme, symbole secondaire. Voir cette récente actualité.
Il est dans l’air du temps de supprimer les symboles pour concentrer la puissance de la marque sur un seul élément, son nom. C’est particulièrement vrai dans l’univers de la mode en quête de design épuré, parfois jusqu’à l’indifférenciation extrême, ce que l’on appelle le « blanding ».
Dans le sens inverse, certaines marques décident, lors de leur rebranding, à faire usage d’un symbole, que leur identité de marque initiale ne comportait pas. C’est le cas part exemple de Bombarbier, importante multinationale canadienne, qui avait adopté un « mot-symbole » pour logo en 2004 pour adopter en 2024 un symbole en plus du nom de la marque :
FAQ : Existe-t-il des symboles qui ne soit pas des illustrations ?
L’immense majorité des logos sont de forme abstraite, lointains héritiers de l’héraldique. Ne seraient-ils finalement que des pictogrammes revêtus des atours de la marque ? C’est sans doute comme cela qu’il faudrait les définir, s’il n’y avait une exception récente : la métamorphose du logo du Musée de Londres.