Comment une marque comme Intermarché, supposée revendiquer la proximité et l’amour peut-elle organiser un jeu de massacre grandeur nature entre ses clients lors d’une désastreuse opération promotionnelle ?
La marque Intermarché avait été mise en exergue depuis une campagne miraculeuse début 2017 qui mettait en scène un émouvant jeune couple client/caissière sur une chanson de Mouloudji jusque-là injustement oubliée. On aurait pu croire au coup de génie. Les faits récents ont montré qu’il s’agissait peut-être juste d’un miracle, d’un accident, ou pire, d’un coup de communication.
Voilà en effet le genre de manières qui ont fait que notre métier de communicant est devenu en quelques dizaines d’années synonyme d’hypocrisie, d’artifice et de faux-semblant.
Intermarché, tel un Jérôme Cahuzac, nous dit les yeux dans les yeux à grands renforts de spots publicitaires que sa marque est vertueuse, soucieuse de ses clients et créatrice de liens. Dans les faits, elle met en place, juste pour faire un coup commercial, des opérations promotionnelles dignes des grandes braderies, et par ailleurs probablement illégales. Quelle indécence. On prône l’humanisme, la sincérité, la transparence, l’engagement social. Mais dès qu’il s’agit de passer à l’acte, les masques tombent !